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[Fic] Poèmes et autres
silverutopia
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[Fic] Poèmes et autres posté le [20/02/2017] à 23:48

Bonjour, bonsoir à tous ! 🙂


Je posterais ici quelques poèmes sur Yugioh que je fais de temps en temps. Les poèmes n'auront pas forcément de continuité entre eux. Mais si c'est le cas, cela sera précisé dans le titre. Aussi, je n'aurais pas une régularité précise dans les publications (vous pouvez vous attendre à deux poèmes en deux jours comme un en une semaine).


Je vous invite à lire plus bas si cela vous intéresse et à m'envoyer des critiques et remarques constructives si vous en avez (sur le fond, la forme, les fautes…) et à donner votre avis sur ce sujet ou par messagerie privée.


Sur ceux, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂



Spoiler :


Les quatre dragons


Il y eut un jour,

Dans un certain monde,

Un homme et quatre dragons.

L'homme vivait jour et nuit avec ses dragons,

Il les chérissait comme ses enfants,

Il vivait avec eux, battait avec eux, vibrait avec eux,

Ressentait leurs désirs, car il avait eu un don,

Cadeau des dieux,

Celui de pouvoir entendre ses dragons.


Le temps passa ainsi pendant une certaine période,

Inconnu de tous aujourd'hui,

L'homme et ses dragons devenant célèbre

Pour la danse qu'ils effectuaient,

Spectacle de l'entente, spectacle de l'amitié,

De cinq cœurs blancs dans un océan noir.

L'homme, entendant les sauvages, qui voulait plus,

De sang et de douleur,

Finit par sombrer dans la folie,

Sous le bon œil de son magicien.

Il entraîna dans sa suite, l’ensemble de ses compagnons,

Les quatre dragons, qui ne purent qu'assister impuissant,

A sa propre destruction.


Lors d'une soirée pourtant comme les autres,

L'homme, poussé à bout par ses pensées,

Commit l'irréparable,

Balafrant son âme et celles de ceux qui l'aimaient.

Il créa l'Interdit,

Celui dont le nom allait rester dans l'Histoire,

Comme le juge des sauvages.


Le soir durant, le monde fut jugé,

Le soir durant, le monde fut anéanti,

Par les coups de ses cinq,

Désormais unis sous un seul et même étendard,

Celui de la Destruction.

Néanmoins, ce soir-là,

Certains eurent pitié des sauvages,

Un miracle se produisit alors,

Dans un halo blanc de lumière,

Une messie apparut,

Comme descendue des cieux.

De son regard de lumière,

Elle balaya le juge d'une main,

De l'autre elle le scinda

En autant de parts que de dragons.


Dans son geste, l'âme de l'homme suivit,

Avec le monde lui-même,

Qui venait de perdre tout ses fondements.

La messie créa à partir de ces morceaux quatre mondes,

Aux contenus et propriétés différents,

Où les sauvages furent répartis,

En fonction de leurs passions et talents.

L'âme de l'homme fut perdue ci de là dans ces univers,

Sans espoir d'un quelconque retour.


Alors que la messie allait accomplir la dernière phase de son plan,

Elle vit les dragons apitoyés,

Aux portes de la Mort suite à leur séparation,

Elle leur lança un regard serein,

Avant de leur offrir une nouvelle chance.

Les séparant définitivement dans les mondes nouvellement formés,

Les dragons se réincarnaient,

Sous des formes proches de leur origine,

Mais qui ne seraient plus jamais les mêmes.


Celui qu'on appelait « Chanteur » arriva dans un monde de paix,

Mais ironie du sort,

Sa voix et son corps corrompues étaient à jamais meurtris

Par les marques du passé obscur.

Souillé et désabusé par celui qui l'aimait dans un passé éteint,

Ne pouvant plus que détester et haïr,

Il allait désormais chanter le requiem des morts et les chants de la révolte.


Celui au corps de cristal garda son intégrité et les idées claires,

Arrivant dans un monde proche du nôtre sur bien des aspects,

Il oublia son passé par un étrange procédé.

Recueilli par un dompteur de vent,

Il allait virevolter pour la liberté de son foyer,

Ses ailes narguant la vitesse de leur éclat purificateur.


Celui qui fut timide arriva dans un monde stérile,

Où la vie et la paix n'étaient que des concepts vagues et obscurs.

Dans ce monde-là, où les oiseaux mangent les chevaux,

Son corps corrompu jusqu'à l'essence par le mal ancien ne l'aida pas.

Ne pouvant être sauvé, il arpenta longtemps, avec pour seul compagnon,

Blottit au creux de son oreille, son ancien maître lui chuchota

Jusqu'à la folie, les paroles de la haine.

Dévoré par la griffe du poison de son existence,

Il allait étendre sa domination sur ce monde étrange.


Celui aux yeux bicolores arriva dans un monde multiple,

Où le talent n'était qu'un rêve,

Ancien préféré de l'homme,

Il ne s'incarna pas, par un étrange procédé.

Abandonnant tout espoir de le retrouver,

Il chercha sa place dans ce monde,

Préparant patiemment une nouvelle voie,

Héritage d'un passé écarlate, espoir d'un avenir fuyant.




Spoiler :


Le cycle des Dieux


A l'origine, il n'y eut que deux êtres,

Deux déesses, que tous opposaient et que tout unissaient,

Deux déesses, que personne ne pouvait comprendre,

L'une, parodie de bienveillance et de nature, frappait en premier,

L'autre, parodie de malveillance et de technologie, frappait en second,

De leurs coups des mondes s'éteignaient,

De leurs coups des mondes s'allumaient.

Dans un cycle infini de renaissance et de destruction,

Les deux déesses frappaient inlassablement,

Personne ne pouvait les comprendre,

Personne ne devait les comprendre.


Jusqu'à ce jour,

Où elles se heurtèrent à quelque chose de plus grand encore que leur œuvre.

La parodie de la bienveillance fut la première à tomber aux mains de leur volonté,

Mais elle put accomplir son œuvre, le cycle éternelle ne faisait que commencer.

Désormais, c'est au tour de la parodie de la malveillance de dévoiler sa véritable apparence,

Et de payer pour ses crimes, des mains de ses même volontés.


Le temps coure désormais, déesse de la renaissance.

Ton œuvre éternel, irremplaçable, personne ne peut la comprendre.

Surtout pas ses êtres auxquelles ta sœur a tant arraché.

Comprends-les, Ô déesse, ils ne comprennent pas ton œuvre,

Pardonne-les, Ô déesse, ils veulent juste protéger ce qu'ils leur sont chères.


Alors, fais vite, Ô déesse,

Car la volonté indéfectible des mortels

Se masse à tes portes.


Alors, fais vite, Ô déesse,

Car, si jamais ton œuvre n'est pas terminé,

Personne ne sait ce qui pourrait arriver…



PS : Même si ce n'est pas vraiment le sujet, je voulais quand même m'excuser envers celles et ceux qui m'ont envoyé un personnage pour mon précédent projet de fic.

Non, je n'ai pas oublié. Non, le projet n'est pas abandonné. J'y travaille encore à l'heure actuel et j'espère vous poster le premier chapitre dans les prochains jours.

Si je n'ai pas donné de nouvelles jusque là, c'est pour des raisons personnelles (que je n'aborderai pas ici), mais aussi en raison d'un changement d'ordinateur qui m'a causé la perte de pas mal de mes documents écrits (scénar, chapitres,…).

Je souhaite aussi préciser que je prends encore de nouveaux personnages si cela intéresse quelqu'un (le sujet ci-joint :http://www.otk-expert.fr/forum/?action=viewtopic&t=21756.#postid-455938).

Excusez-moi encore pour ne pas avoir donné de nouvelles du projet et comptez sur moi pour donner des nouvelles de son avancement plus souvent (sur le sujet dédié).


N’abandonne jamais. Surtout dans les moments les plus difficiles.

silverutopia
Membre
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[Fic] Poèmes et autres posté le [21/02/2017] à 11:05

Up.


N’abandonne jamais. Surtout dans les moments les plus difficiles.

honest50
Membre
Messages : 940


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[Fic] Poèmes et autres posté le [22/02/2017] à 13:42

Alors, je poste ma critique très constructive que je t'ai mp hier:



Spoiler :



Alors, commençons:

Sur la forme en général:

– Les virgules en fin de vers ne sont pas tout le temps nécessaires parce que ça casse encore plus la phrase. Le fait qu’elle soit versifiée t’oblige déjà à opérer des coupures. A la limite, un point ou un point-virgule pourrait être plus adéquat comme aux vers 4 et 5 de la première strophe.

– Pas de rimes ? Je suis un peu surpris même si ce n’est pas forcément une convention en poésie

– irrégularité des vers (je n’ai pas compté la métrique parce que ce serait trop long)

– la longueur des strophes également (je ne sais pas si tu donnes un petit effet particulier sur le lecteur)

– j’aime bien le concept de décrire chaque situation de chaque dragon sur les quatre dernières strophes; ça donne des précisions qui n’ont pas été données au début, faisant passer l’intérêt du lecteur progressivement de la déchéance de l’homme vers les principales victimes que sont les dragons.

– l’utilisation du passé antérieur qui donne un petit côté mythe au poème

Commentaire plus détaillé: (ça va être long)


Strophe 1

– Déjà, petite faute sur "Il y eu un jour" -> "Il y eut un jour". Et en plus, on mettrait plutôt un truc du style "Il fut un temps"

– comparaison avec le père et ses enfants: ça touche le lecteur (un peu) et c’est pas mal

– petit rythme ternaire sur les activités entre l’homme et les dragons au vers 6 qui insiste bien sur le lien entre les deux parties (belle épanorthose d’ailleurs). La gradation est bien sentie.

– Suivi ensuite avec l’enjambement sur le "ressentait leurs désirs" (le "s" s’ils ont plusieurs désirs)


Strophe 2

– "Le temps passa ainsi pendant une certaine période" …. la répétition n’était sans doute pas nécessaire tellement c’est obvious. Là, y a très facilement mieux à faire.

– Le "Inconnu de tous" renvoie à l’homme, je présume ?

– Par contre, le "inconnu de tous" et le "devenant célèbre", c’est pas un peu contradictoire ?

– J’aime ton opposition sur les couleurs avec les "De cinq cœurs blancs dans un océan noir.". Y aurait tellement à dire sur cette phrase tellement c’est riche de jeux lexicaux. (sous-entendus, antithèses, idée de nombre, vaste/intime)

– encore une épanaphore avec le "spectacle de" mais là, je pense que tu aurais pu inverser "l’entente" et "l’amitié" étant donné que le second est plus fort en matière de relationnel que le premier.

– On pourrait découper la strophe en 2 en 6 vers/7 vers pour montrer la séparation entre le bonheur et la folie mais non, l’idée de progressif est bien organisée.

– petit anticlimax sur l’ensemble de la strophe: du bonheur à la destruction. (c’est beau)


Strophe 3

– "Lors d’une soirée comme les autres" : je ne vois pas pourquoi tu mets le "comme les autres" si on arrive sur un truc particulier … comme dans la strophe avec la création de l’Interdit. Je mettrais plutôt "Lors d’une soirée pourtant comme les autres"

– Un point après le "ceux qui l’aimaient" pour montrer la rupture.

– "L’Interdit" : allusion implicite à Exodia, je suppose. Si c’est le cas, j’aime beaucoup la synecdoque/métonymie pour le désigner.

– "Juge des sauvages" : si on prend une théorie comme quoi Exodia serait la représentation du dieu chrétien, ça correspond plutôt.


Strophe 4

– anaphore sur "le soir durant, le monde fut", pas mal parce qu’elle crée une généralisation.

– Si c’est vraiment Exodia: Pas mal la métonymie

– La petite référence au messie, ce qui décrédibilise Exodia

– La division entre le bien et le mal est bien amenée. L’opposition est bien pensée même si c’était assez évident.

– La séparation d’Exodia en 5: parfaitement implicite

– Image de pureté avec le "halo blanc de lumière"


Strophe 5

– pas mal de petites fautes: "ses morceaux" -> "ces morceaux" / "propriétés et contenues différents" -> "contenus". (justement, pour une question de sonorité, on met le mot ayant le moins de syllabes en premier) / "les sauvages furent réparties" -> "répartis" / "L’âme […] fut perdu"-> "perdue" / "ses univers" -> "ces univers" / "leur passions et talents" -> "leurs" (parce qu’il n’y en a pas qu’une seule et là aussi, on pourrait inverser si tu fais une diérèse sur "passions")

Sans être violent, c’est là où j’ai relevé le plus de fautes de syntaxe. Mais ça n’enlève rien à la sonorité. C’est juste du point de vue de la forme, y en a qui seraient nettement plus violents.

– J’adore l’idée de condamnation avec le "sans espoir d’un quelconque retour".


Strophe 6

– la petite personnification sur la dimension pathétique du ressentiment des dragons est bien sentie et bien placée.

– "leurs origines" -> "leur origine" parce que chaque dragon n’a pas plusieurs origines, même s’il y a plusieurs dragons.

– Idée de renouveau pas mal, comme une sorte de rédemption. Je me permets une interprétation en plaçant Northwemko, Déesse de la Rédemption comme "la messie" (c’est un de mes monstres préférés donc je m’autorise cette idée sans doute fausse)


Strophe 7

– Là, je dois avouer que tu m’as eu avec le premier vers de la strophe. Au début, je pensais que tu parlais d’un homme mais en fait, c’est bien un des dragons.

– "Sa voix et son corps corrompues étaient à jamais meurtries" -> "meurtris" (comme corps est masculin, le sujet "sa voix et son corps" est masculin)

– Le renversement entre le "monde de paix" est amené d’une façon excellente avec l’hexasyllabe "Mais ironie du sort". Tu énonces l’idée d’une ironie de façon explicite et sur une petite formule assez sympa.

– Idée de trahison par le "souillé et désabusé" pas trop mal.

– Par contre le "dans un autre avenir", je ne comprends pas du tout et c’est pas cohérent. Je mettrais plutôt "dans un passé révolu", on garderait en cohérence

– J’aime l’idée du passage au monde de paix à la mort. Encore un anticlimax où il "chante le requiem" (allusion à son surnom "le Chanteur"). Mais "le requiem des morts" est une petite tautologie un peu inutile puisque par définition, le requiem est une prière pour l’âme des défunts.


Strophe 8

– Syntaxe: "idées clairs" -> "claires" (une idée claire) / "Recueillit" -> "Recueilli" (Adjectif verbal substantivé)

– "au corps de cristal", ça donne à rêver …

– Réseau lexical du vent qui donne une sensation de libération au dragon: "dompteur de vent", "virevolter", "liberté", "ailes", "vitesse".

– Et à lire cette strophe, ainsi que le titre, est-ce qu’on peut penser à raison que les quatre dragons évoqués sont les gros Dragon Ruler ? Et qu’ici, on aurait une description de Tempest …


Strophe 9

– réseau lexical sur l’aspect désolé du monde dans lequel le dragon arrive: "stérile", "concepts vagues et obscurs". On entre direct dans l’idée de morbidité

– Illogisme intéressant avec "les oiseaux qui mangent les chevaux", comme si tout était renversé dans ce monde (même si les chevaux ne mangent pas d’oiseaux aujourd’hui)

– présence perpétuelle du mal et dimension philosophique avec "l’essence" + incurabilité car l’essence (l’être à soi) est pourrie. Renforcement de la morbidité, quitte même à tendre vers l’idée de condamnation à une mort violente, ce qui se constate avec "la griffe de poison" et le "ne pouvant être sauvé" (j’aime tout ce qui est morbide voire mortel)

– "il arpenta seul, avec pour seul compagnon": logique ?

– "lové" : pourquoi le langage familier ? rupture dans la sonorité ?

– "Dévoré par […] ce monde étrange" : petite thématisation en plaçant le complément en début de phrase: accent sur la folie, symbolisée par la griffe de poison qui dévore: personnification assez violente. C’est vraiment bien écrit.

– par contre le "de son existence", je ne comprends pas non plus …

– et la petite reprise du monde malade sur la fin avec "monde étrange", donnant une certaine emphase sur la morbidité.


Strophe 10:

– accent sur la diversité du monde : "yeux bicolores" (double idée de multiplicité), + "monde multiple" : effet de division car un monde est une chose singulière et on le multiplie. Le choix des mots est vraiment bien fait.

– Et on finit par le dragon préféré: petit jugement de valeur (faut bien être subjectif à un moment, je ne jette pas la pierre)

– Par contre, "futur" ne se dit pas (réservé à la conjugaison) mais on met "avenir"

– pas mal d’épithètes bien senties -> donne une certaine harmonie


Ce que j’en conclus: J’aurais pu chercher encore plus en profondeur sur d’éventuels jeux de sonorités mais je n’ai pas trop le temps, même si j’en ai à perdre (là, on est sur une analyse littéraire de niveau licence universitaire). C’est un très beau poème, agréable à lire. Tu as une certaine plume qui est vraiment sympa, malgré les quelques petites erreurs de syntaxe. J’attends d’en voir de nouveaux. Y a des passages qui sont excellents et d’autres qui manquent un peu d’éclaircissement. Les images poétiques sont vraiment sympa.



Yeah, well, you know, that’s just like, uh, your opinion, man.

silverutopia
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[Fic] Poèmes et autres posté le [28/02/2017] à 21:18

Bonjour, bonsoir à tous ! 🙂


Un nouveau poème que je poste avec un peu de retard, désolé.


Bonne lecture ! 🙂



Spoiler :


Le cycle des Dieux


A l'origine, il n'y eut que deux êtres,

Deux déesses, que tous opposaient et que tout unissaient,

Deux déesses, que personne ne pouvait comprendre,

L'une, parodie de bienveillance et de nature, frappait en premier,

L'autre, parodie de malveillance et de technologie, frappait en second,

De leurs coups des mondes s'éteignaient,

De leurs coups des mondes s'allumaient.

Dans un cycle infini de renaissance et de destruction,

Les deux déesses frappaient inlassablement,

Personne ne pouvait les comprendre,

Personne ne devait les comprendre.


Jusqu'à ce jour,

Où elles se heurtèrent à quelque chose de plus grand encore que leur œuvre.

La parodie de la bienveillance fut la première à tomber aux mains de leur volonté,

Mais elle put accomplir son œuvre, le cycle éternelle ne faisait que commencer.

Désormais, c'est au tour de la parodie de la malveillance de dévoiler sa véritable apparence,

Et de payer pour ses crimes, des mains de ses même volontés.


Le temps coure désormais, déesse de la renaissance.

Ton œuvre éternel, irremplaçable, personne ne peut la comprendre.

Surtout pas ses êtres auxquelles ta sœur a tant arraché.

Comprends-les, Ô déesse, ils ne comprennent pas ton œuvre,

Pardonne-les, Ô déesse, ils veulent juste protéger ce qu'ils leur sont chères.


Alors, fais vite, Ô déesse,

Car la volonté indéfectible des mortels

Se masse à tes portes.


Alors, fais vite, Ô déesse,

Car, si jamais ton œuvre n'est pas terminé,

Personne ne sait ce qui pourrait arriver…



PS : Les nouveaux poèmes seront aussi placés dans le premier message pour faciliter leur lecture.


N’abandonne jamais. Surtout dans les moments les plus difficiles.

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