*Son rythme cardiaque est en chute ! Préparé le kit de réanimation ! ON EST ENTRAIN DE LE PERDRE ! *
…
Bruit sourd puis sifflement, qui survint en crescendo
La vue de Joseph est floue, mais s'améliore au fil des secondes
"Qu-est ce que..? Qu-est ce que je fous là, moi ?"
"JOSEPH !"
Hein, mais c'est qui ça ! Putain, et puis je vois rien, qu'es-ce qu'il m'arrive !
" C'est qui… ? Je vois rien moi…"
Mais au fond de moi, cette voix lointaine m'était familière…
Je regardais autour de moi, cette chambre miteuse où le modeste mobilier qui habité la pièce était habillé de blanc. L'hôpital ma toujours fais peur, et cela depuis tout petit…
Ma mère qui n'était autre que la personne mystérieuse, avait encore les yeux bouffis et rouges d'une personne qui a pleuré. Je ne comprends pas trop ce qui se passe à vrai dire…
Alors, je lui demanda des explications:
" Pourquoi je suis là maman ? "
" Tu as eu gros accident, Joseph… "
" QU-QUOI ? "
" Oui… tu te rappelles de cette soirée où tu était parti chez Arnaud ? "
" Oui, et à vrai dire je ne me rappelle que de ça "
" Et bien une voiture t'a renversé… "
Ah ce moment, je m'aperçu que quelque chose me manqué, que je n'arrivais soudainement plus à bougé…
" AH PUTAIN, MES JAMBES ! "
" Non, non, Joseph, ne bouge pas, ne t'inquiète surtout pas ! "
Ah ce moment précis, j'ai vu, malgré ma vue trouble, une, puis deux, puis trois gouttes roulés sur les joues de ma mère. J'ai alors compris la gravité du truc.
" Mais c'est quoi ce bordel, pourquoi mes jambes ne bougent plus ?? "
" C'est le problème dont je voulais te parlé, Joseph… "
" Mais… Mais combien de temps je suis là ? "
" Trois mois "
" Mais comment es-ce possible ? "
" Tu as tenté de te réveiller il y a quelques semaines, mais, ton coeur ralentissais de plus en plus, donc, les médecins t'ont mis dans un coma artificiel "
" Et, es-ce que je vais pouvoir retrouver l'usage de mes jambes ? "
" Les médecins ont dis qu'il y a… peu de… de… chances… mais j'en suis sûr qu'ils se trompent, Joseph ! "
" NON, JE SAIS QUE NON… "
Et je me mis à pleurer comme une fille, mes yeux se troublaient de plus en plus, mes oreilles bourdonnaient, et je me laissa tomber comme une chose complètement inerte…
J'entendais, au loin, ma mère appelé à l'aide.
Puis, mes yeux s'ouvrirent brusquement, avec une vue parfaite et une ouïe infaillible.
Je vis des personnes habillées bizarrement, avec de sortes de toges, comme de citoyen romain de l'Antiquité… Je délire ou quoi ??
Je vis aussi des amphithéâtres, des thermes, des colonnades, des fontaines.
Et, surprise ! Je pouvais marcher, me déplacer. Personne ne s'occuper de moi. Je me regarde, et je vois ainsi que je suis comme eux, habillé d'une toge et d'une paire de sandales du plus belle effet.
Cependant, une chose incontrôlable me poussa à aller quelque part. Je marchais, que dis-je, je flottais vers un bâtiment gigantesque, où des personnes descendaient des longues de marbres blancs.
Il y avait un chauve et quelques personnes qui l'accompagné dans sa descente. Puis un glandu baraqué se rua vers le chauve, qui me rappelé quand même quelqu'un, sorti un poignard, puis le planta dans le flanc. Les autres, qui accompagné le chauve, sortirent eux aussi leur poignard et les planta tour à tour dans le chauve. Sa toge blanche rougit. Le chauve, à l'allure très impérial, ne montra aucune faiblesse. Puis un autre gars arriva. Le chauve, l'air triste, lui parla. Le gars en question le planta. Le chauve s'écroula. Une vague de sang coula des marches. Mais, quelque chose m'attirait encore plus, quelque chose, de forme rectangulaire, qui accompagnait la vague de sang. La chose incontrôlable m'emmenait vers cette singulière forme.
Je pris ce bout de carton, le regarda avec stupeur, et je fus alors aspiré dans cette forme.
" Joseph, te revoilà, tu m'as fais peur, mon chou ! "
" Maman, tu ne vas pas me croire, j'ai vécu quelque chose de! "
" Pas le temps, mon chou, tes amis sont venu te voir ! "
je vis alors Arnaud et Kévin entrés dans ma chambre, le sourire au oreille.
" Salut mon con ! ", dis Arnaud
" Tu nous as fais peur, tu sais ", dis Kévin
Cela m'a fais super plaisir de les voir, même si ce que je venais de vivre ( ou de rêvé, je ne sais pas trop ), me laissé totalement perplexe…
Arnaud et Kévin me pausé des questions, je leur répondais. Et ils me demandaient des tas de choses sur mes jambes, les touchés, et joués même avec.
Ils me donnèrent des petits cadeaux bien sympathique.
Ils me racontèrent aussi quelques conneries, qui me remontèrent tout de suite le moral !
Le temps avancé très vite, et ils me dirent tout les deux qu'ils devaient rentrés chez eux.
Ils s'avancèrent vers la porte, puis Kévin me dit avant de partir:
" Au fait, tu manques beaucoup à Lara mec ! "
je crois que mon visage s'est illuminé, et je crois que j'ai rougi !